A partir de janvier 2024, les lieux de culte des pays membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des (OHADA) doivent tenir une comptabilité.
C’est la résultante de l’adoption lors de la 53ème session du Conseil des ministres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) en décembre 2022 à Niamey. Érigé comme le 11eme du genre, cet acte uniforme consacre le paiement de l’impôt par les Entités à but non lucratif (SYSCEBNL).
À compter du 1er janvier 2024, les églises, les mosquées et autres obédiences qui répondent aux Entités à but non lucratif, devront tenir de manière rigoureuse leur comptabilité. Et pour cause, le conseil des ministres de l’OHADA a décidé d’enrichir son arsenal normatif avec un 11eme acte uniforme.
Vues partielles des fidèles de l’église de Goudrin pendant le culte.
Jadis exonérée,les organisations religieuses, pourront faire l’objet d’un contrôle financier externe. Au même titre que les Organisations Non Gouvernementales (ONG), les associations, projets de développement ou ordres professionnels. Il est judicieux de préciser qu’un système comptable est annexé à cet acte uniforme. Seules celles assujetties au système de la comptabilité publique ou à une disposition spécifique, seront exonérées. Un complément à l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière (AUDCIF).
À la lecture de cette décision, il est prévu que cette mesure s’appliquera dès l’année à venir aux 17 États-membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires.
Il s’agit notamment du Bénin, du Burkina-Faso, du Cameroun, de la Centrafrique, de la Côte d’Ivoire, du Congo, des Comores, du Gabon, de la Guinée Conakry, de la Guinée-Bissau, de la Guinée Équatoriale, du Mali, du Niger, de la RD Congo, du Sénégal, du Tchad et du Togo.
Je suis Thierry EDJEGUE, journaliste culturel camerounais. Critique de cinéma, j'ai une formation en web-journalisme culturel, ce qui m'a permis de couvrir quelques grand événements à l'instar d'écrans noirs, Miss Cameroun, les trophée francophones, le kolatier et le Fenac entre autres. Consultant permanent à la médiathèque l'Institut français du Cameroun dans le cadre de "la presse vous parle", je suis attaché de presse du théâtre du chocolat et membre de plusieurs organismes de la presse culturelle au Cameroun. Je fais partie des correspondants du Journal Chrétien au Cameroun.
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