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Wall Street baisse à nouveau, regain d’inquiétudes sur les banques

PARIS (Reuters) – La Bourse de New York recule peu après l’ouverture mercredi, les déboires de Credit Suisse ravivant les craintes d’une crise bancaire.

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Dans les premiers échanges, l’indice Dow Jones perd 475,67 points, soit 1,48%, à 31.679,73 points et le Standard & Poor’s 500, plus large, recule de 1,45% à 3.862,52 points.

Le Nasdaq Composite cède 1,2%, soit 137,128 points, à 11.291,021.

Les « futures » sur ces indices ont légèrement réduit leurs pertes après la publication, une heure avant l’ouverture, d’indicateurs qui entretiennent l’espoir que la Réserve fédérale se montre moins agressive dans son resserrement monétaire lors de la réunion de la semaine prochaine.

Mais cette perspective ne suffit pas à rassurer le sentiment de marché, une nouvelle fois ébranlé par l’actualité bancaire et cette fois-ci en provenance de l’Europe.

Credit Suisse chute de 28,73% à Zurich et son action cotée à Wall Street de 22,35% après que son principal actionnaire a déclaré qu’il ne pouvait pas lui apporter un soutien financier supplémentaire.

Après l’effondrement la semaine dernière de SVB Financial et de Signature Bank, cette information accroît les inquiétudes sur un secteur mis à mal par la remontée des taux des banques centrales.

« L’action Credit Suisse est en chute libre alors que les retombées de l’effondrement de Silicon Valley Bank se poursuivent. Nous restons préoccupés par le fait que ces effets d’entraînement continueront à se propager à l’ensemble de l’économie et nous restons pour l’instant sur la défensive », a déclaré John Leiper, chez Titan Asset Management.

Les grandes banques américaines Bank of America, JPMorgan et Citigroup abandonnent de 2,21% à 4,79%.

L’indice de volatilité du CBOE, baromètre de la nervosité des investisseurs, prend 13,06%.

L’aversion au risque qui alimente la baisse des actions s’est traduite par un repli sur les actifs jugés les plus sûrs, comme le dollar et les emprunts d’Etat, avec à la clé un resserrement de l’écart entre les échéances à deux et dix ans.

(Laetitia Volga, édité par Kate Entringer)

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