Recrutement de 2000 commandos d’élites : la commission nationale de sélection est sur le terrain
La commission nationale de sélection des commandos d’élites poursuit sa tournée dans les régions. Après l’Adamaoua, l’équipe est dans la région voisine de l’Est.
Depuis lundi, Alphonse Ebolo ABANDA, chef de bataillon de l’atelier de contrôle et identification de cette mission procède dans la région du Soleil Levant à l’identification des candidats qui pourraient bénéficier dans les prochains jours, d’une formation militaire et intégrer le corps des commandos d’élites. Cet exercice fait suite à une récente annonce par le gouvernement du recrutement de plusieurs commandos d’élites.
À l’Est, c’est par milliers que des jeunes ont postulé. Ceux admis aux épreuves écrites seront connus à l’issue de l’identification en cours au poste de commandement deuxième du Bataillon d’Intervention Rapide dans l’arrondissement de Mandjou département du Lom et Djerem.
Un parcours du combattant avant la formation
Sur place, la vérification en vue de la sélection des candidats se déroule en plusieurs étapes. D’abord le regroupement par ordre alphabétique des candidats dès leur arrivée. Ils sont ensuite orientés vers les tables d’identification. Ici, ils présentent leurs pièces d’identité et le récépissé de dépôt du dossier de candidature dans un poste de commandement des secteurs militaires de la région de L’ Est. Après identification, un petit bracelet leur est enfilé à la main pour éviter toute intrusion. Ils sont par la suite admis à la dernière étape , à savoir la visite médicale sommaire.
La bonne santé comme critère de sélection des candidats
S’assurer de la bonne santé de ces potentiels futurs militaires est un exercice assez important, à en croire les responsables déployés sur le site.Pour ce faire, tous effectuent sur place une visite médicale sommaire. Elle permet d’éliminer tout candidat souffrant des pathologies incompatibles avec l’exercice du poste convoité.
Seuls les candidats physiquement aptes et jouissant d’une bonne santé seront admis à poursuivre la sélection. Parmi les maladies ou troubles inadmissibles, il y’a la vue, les troubles auditifs et l’hypertension artérielle.
Selon, le colonel médecin ABONDO, chargé de la visite médicale à huis clos, « la vue est une fonction essentielle lors de la formation militaire et même après, car avec des yeux bien portant l’élève soldat pourra tenir l’arme, et tirer aisément sur la cible.La fonction auditive n’est pas des moindres. Ainsi, les examens y relatifs qui sont faits, permettent d’éliminer les candidats malentendants. Ces derniers ne seront pas capables de suivre les instructions militaires lors de la formation ou une fois en service. En plus de la vue et de l’ouïe, une prise des paramètres est faite pour détecter l’hypertension artérielle et d’autres maladies incompatibles avec la formation militaire»
Le ministre Délégué à la présidence de la République chargé de la défense , Joseph BETI ASSOMO a signé le 25 Août 2023, un communiqué Radio presse annonçant, le recrutement dès le mois d’octobre sur le triangle National de deux mille commandos d’élites, dont 1300 du Bataillon d’Intervention Rapide et 700 de la Garde Présidentielle. Les candidats, uniquement de sexe masculin doivent être titulaires du Certificat d’études primaires et âgés de 18 à 23 ans. Ils avaient jusqu’au 6 Octobre pour faire acte de candidature dans un poste de commandement des secteurs militaires de leurs régions administratives de résidence.
