Jaebets invoqua le Dieu d’Israël… Et Dieu accorda ce qu’il avait demandé. 1 Chroniques 4:10
« Jaebets invoqua le Dieu d’Israël, en disant : Si tu me bénis et que tu étendes mes limites, si ta main est avec moi, et si tu me préserves du malheur, en sorte que je ne sois pas dans la souffrance !… Et Dieu accorda ce qu’il avait demandé. » (1 Chroniques 4:10)
Le texte nous dit que Jaebets était plus considéré que ses frères ; sa parole avait du poids. Les membres de sa famille le respectaient à cause de son évolution spirituelle.
Il fut d’abord un enfant marqué par la souffrance ; il portait un nom qui aurait pu placer toute sa vie sous son ombre, car en Orient, la signification du nom commande souvent le destin. Mais Yaebets ne voulait pas se laisser écraser par le poids de ce nom. Il fut au contraire pour lui l’occasion d’une prière devenue pour beaucoup un modèle. Son ambition était d’être béni par Dieu ; c’était sa demande prioritaire.
Les demandes suivantes développent le contenu de cette bénédiction : agrandir son territoire, ou au sens spirituel : « croître dans la grâce et la connaissance de Jésus-Christ » (2 Pierre 3:18) et « puiser dans sa plénitude grâce sur grâce » (Jean 1:16).
« Si ta main est avec moi… »
La main de Dieu symbolise sa toute-puissance (Esaïe 48:13). Yaebets demande que Dieu l’accompagne et que sa puissance le fasse réussir.
«Si tu éloignes de moi le malheur pour m’épargner la souffrance…». Il refuse cette souffrance que sa mère a concrétisée par le nom qu’elle lui a donné (en effet, en hébreu, Yaebets fait assonance avec le terme rendu par souffrance, douleur). Il ne croit pas que tel soit le plan de Dieu pour ses enfants.
La prière se termine par des points de suspension. Mais la suite montre qu’il s’agissait en fait de demandes, puisque «Dieu lui accorda ce qu’il avait demandé».
Dieu seul décide de l’exaucement de nos prières ; il demeure le Maître souverain. Il peut aussi refuser de satisfaire nos souhaits si, dans sa sagesse, il a autre chose, quelque chose de meilleur, pour nous. Et pourtant, c’est son plaisir d’exaucer les prières de ses enfants quand elles sont conformes à sa Parole et à sa volonté (1 Jean 5:14).
