Les fils de Benjamin ne chassèrent point les Jébusiens qui habitaient à Jérusalem. Juges 1:21
Les fils de Benjamin ne dépossédèrent pas le Jébusien, habitant de Jérusalem. Juges 1. 21
Prenons possession de ce que Dieu veut nous donner
Le premier chapitre du livre des Juges présente un tableau attristant du manque de persévérance des tribus à prendre possession de leur héritage. Comme un refrain, cette expression revient sans cesse : “Il ne déposséda pas”.
L’Éternel avait donné un grand pays à Israël. Il s’étendait depuis le désert, au sud, jusqu’au Liban, au nord ; depuis l’Euphrate, à l’est, jusqu’à la grande mer, la Méditerranée, à l’ouest (Josué 1. 4). Tout leur était donné, mais il fallait encore qu’ils s’engagent dans les lieux qu’ils devaient posséder. Or le pays était occupé par diverses nations sur lesquelles le jugement de Dieu devait tomber. Au lieu de les combattre courageusement, les tribus négligeaient de prendre possession du pays que l’Éternel leur avait donné (Josué 18. 3). Finalement, au lieu d’avoir la pleine disposition de Canaan, elles cohabitaient avec les ennemis de l’Éternel.
Quelle en est la signification pour nous ? Comme Israël a été délivré de l’Égypte, nous avons été délivrés du monde et du péché par le sang du Seigneur Jésus, l’Agneau de Dieu. Nous avons l’assurance du salut de nos âmes parce que nous sommes en Christ (Romains 8. 1). Nous avons aussi été libérés de l’esclavage du péché et de l’Ennemi parce que Christ habite en nous.
En traversant ce monde, dont le désert est une image, le Seigneur Jésus fait faire aux siens l’expérience de sa grâce et de ses soins. Nous avons besoin de savoir que Dieu nous voit “en Christ” maintenant (2 Corinthiens 5. 17), mais aussi de nous approprier les bénédictions divines liées à cette position, et de les vivre. Dans la communion avec le Seigneur, cette vie nouvelle doit être nourrie et entretenue. La simple connaissance intellectuelle du retour du Seigneur Jésus n’aura pas d’effet sur notre vie. Saisie par le coeur, cette pensée devient, en revanche, une espérance vivante qui donne un caractère céleste à notre vie. Elle console dans le deuil et encourage dans la peine. Elle détourne nos coeurs des buts que le monde poursuit, nous amenant dans une douce communion avec le Seigneur.
d’après G. André
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