Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi. Hébreux 13:7
Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et, considérant l’iss ue de leur conduite, imitez leur foi. Hébreux 13. 7
Lui-même [Diotrèphe] ne reçoit pas les frères ; ceux qui veulent les recevoir, il les en empêche et les chasse de l’assemblée. 3 Jean 10
Suis-je un Diotrèphe ?
Lorsque des croyants, jeunes ou moins jeunes, quittent l’assemblée locale, cela nous humilie et nous peine beaucoup. Ils ont leur propre responsabilité et des exhortations sont données à ce sujet (voir Hébreux 10. 25). Mais nous devons nous interroger : ces départs peuvent avoir diverses raisons. On peut en trouver une en considérant l’attitude de Diotrèphe (3 Jean). Il aimait à être le premier, à se considérer comme un conducteur. Pourtant son attitude démontrait qu’il n’en était pas un : il chassait même les frères de l’assemblée !
Si nous avons un certain âge, et surtout si nous avons une position d’autorité dans un rassemblement, prenons bien garde à ne pas devenir un Diotrèphe. Par manque d’amour, par nos remarques blessantes et publiques parfois, nous pouvons décourager nos frères et soeurs qui viennent alors au culte tendus et angoissés, et finalement quittent le rassemblement. “Celui qui est une occasion de chute pour un de ces petits qui croient en moi, il serait avantageux pour lui qu’on lui ait pendu au cou une meule d’âne et qu’il ait été noyé dans les profondeurs de la mer” (Matthieu 18. 6). C’est solennel !
Ce “celui qui” nous concerne tous, et pas uniquement les conducteurs, bien que leur responsabilité soit plus grande. Les jeunes, ou des personnes plus sensibles, ressentent les tensions entre frères et soeurs, et voient très bien quand deux frères, qui participent ensemble au repas du souvenir, ne se saluent même plus. Cela peut avoir de graves conséquences pour ces jeunes âmes. Si des personnes ont quitté le rassemblement auquel je me rattache, cela ne sert à rien de fermer les yeux. Car ainsi je deviens ce conducteur aveugle qui refuse de voir les problèmes. Peut-être en suis-je même alors l’une des principales causes ? Veillons tous à agir dans un esprit d’humilité, de douceur, de pardon. Et si j’ai été, par mes attitudes, une occasion de chute, que je puisse avoir l’humilité de m’abaisser aux pieds du frère que j’ai fait chuter, même si j’ai 75 ans et s’il s’agit d’un jeune de 18 ans. Soyons de ceux dont nos frères et soeurs peuvent apprécier “la conduite”, et de ceux dont “la foi” est un modèle.
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