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Des gardes à vue après une « rave party » clandestine en Ille-et-Vilaine

PARIS (Reuters) – Plus de 1.600 infractions ont été constatées et cinq personnes ont été placées en garde à vue, selon les autorités, après la « rave party » organisée près de Rennes (Ille-et-Vilaine) malgré le couvre-feu et les mesures sanitaires en vigueur pour lutter contre l’épidémie de COVID-19, qui a pris fin samedi matin.

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Selon un communiqué du procureur de Rennes, trois « participants à la manifestation » ont été placés en garde à vue pour « infractions à la législation sur les stupéfiants ». Deux autres gardes à vue concernent des personnes détentrices de matériel utilisé (table de mixage et groupe électrogène).

Une perquisition a permis de saisir une somme d’argent et des produits stupéfiants, précise-t-on de même source.

Le parquet de Rennes a ouvert une enquête pour, entre autres, organisation illicite d’un rassemblement festif, mise en danger de la vie d’autrui et violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique.

Selon la Gendarmerie nationale, plus de 1600 infractions ont été relevées, dont 200 en lien avec les stupéfiants, et divers matériels ont été saisis.

Environ 2.500 personnes venues de différentes régions de France et de l’étranger ont participé à cette fête clandestine dans des hangars désaffectés à Lieuron, qui a commencé jeudi. Les gendarmes qui avaient tenté d’empêcher son installation avaient dû faire face à des violences dans la nuit de jeudi à vendredi, et trois d’entre eux ont été légèrement blessés.

Un véhicule de gendarmerie a été incendié et plusieurs autres dégradés.

« Les forces de sécurité intérieure, nombreuses cette nuit à ma demande et les contrôles intensifs mis en place, conduisent à l’arrêt de la rave party », a annoncé samedi matin le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur Twitter.

« LAXISME »

Le préfet d’Ille-et-Vilaine, Emmanuel Berthier, a précisé lors d’une conférence de presse que plus de 800 « infractions COVID » avaient déjà été verbalisées, auxquelles s’ajoutent « plusieurs centaines » d’amendes délictuelles, en particulier pour usage de stupéfiants.

Le préfet a reconnu que plusieurs camions avaient pu quitter le site pendant la nuit en brisant une clôture mais il a précisé que les forces de l’ordre avaient ensuite saisi « des enceintes, des platines, des groupes électrogènes ».

Le général Pierre Sauvegrain, commandant de gendarmerie de la région Bretagne, a ajouté que des investigations étaient en cours pour identifier et poursuivre les organisateurs de la fête.

Le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) Bretagne, Stéphane Mulliez, interrogé par France Bleu Armorique, a appelé les participants à la « rave party » à s’isoler pendant sept jours à titre préventif avant de réaliser un test de dépistage du coronavirus.

« Il faut qu’on considère que l’ensemble des participants à cette ‘rave party’ ont été exposés », a-t-il dit en dénonçant des comportements « irresponsables d’un point de vue sanitaire » pendant la fête.

La gestion de cet épisode par les autorités a été critiquée par une partie de l’opposition de droite.

« 36 heures pour qu’une #raveparty totalement illégale s’arrête. Et encore au bon vouloir des organisateurs. Comment voulez-vous que les Français acceptent un tel laxisme ? », s’est interrogé sur Twitter le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, Damien Abad.

« On est incapable de protéger es Français » a considéré sur BFM TV le porte-parole du Rassemblement national, Sébastien Chenu. « Ce préfet est un incapable, il est aux ordres d’un ministre de l’Intérieur lui-même incapable. »

(Marc Angrand et Elizabeth Pineau)

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