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La page du Brexit tournée, Barnier veut être « utile » à la France

PARIS (Reuters) – Michel Barnier, qui a mené à bien au nom des Européens les négociations avec le Royaume-Uni sur le Brexit, veut désormais être « utile » à la France et, a-t-il ajouté mardi sur France Info, apporter sa pierre à sa famille politique, la droite gaulliste.

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« Je vais utiliser l’énergie qui reste la mienne pour travailler pour mon pays », a déclaré l’ancien député et sénateur, plusieurs fois ministres dans des gouvernements de droite.

L’Union européenne et le Royaume-Uni ont trouvé jeudi dernier un accord sur leurs futures relations commerciales, sept jours seulement avant la sortie effective du Royaume-Uni du bloc européen.

Pour Michel Barnier, qui dirigeait l’équipe des négociateurs européens depuis octobre 2016, ce Brexit économique et commercial, à la suite du Brexit politique et institutionnel déjà acté en février dernier, est un « soulagement ».

C’est aussi l’occasion pour lui qui affiche son « envie de retrouver les Français parce que ça m’a manqué pendant ces quelques années à Bruxelles » de revenir plus pleinement dans le débat national alors que le parti dont il est issu, Les Républicains (LR), peine à se préparer pour l’échéance présidentielle de 2022.

« Je suis patriote et européen, je n’ai jamais cessé d’être engagé dans le débat politique français », a dit Michel Barnier sur France Info.

« Je verrai bien où je peux être utile », a-t-il poursuivi sans dévoiler clairement ses intentions.

« Mon seul souci – je n’ai pas de fébrilité pour tout vous dire -, mon seul souci, c’est d’être utile à mon pays qui a besoin de davantage d’unité, de solidarité, de justice, de respect aussi, et je vais essayer d’apporter ma pierre dans ma famille politique qui a aussi besoin d’être reconstruite, au débat politique français », a dit Michel Barnier.

L’ancien commissaire européen, qui aura 70 ans le 9 janvier prochain, écarte par avance toute critique relative à son âge.

« Il y a des gens qui ont des cheveux blancs qui ont des idées neuves et puis des gens très jeunes qui ont de vieilles idées », a-t-il dit, avant d’ajouter: « J’ai la même capacité d’enthousiasme, d’indignation qui était la mienne au moment de ma toute première élection (en 1973) en Savoie, en Tarentaise, comme conseiller général. »

« Ce n’est pas une question d’âge. »

S’imagine-t-il un destin national après avoir eu un rôle éminent en Europe ces derniers mois ? « J’ai besoin de réfléchir, d’abord de me reposer (…) et puis ensuite de travailler », répond-il.

« Ce n’est pas une démarche individuelle et personnelle, le moment n’est pas celui-là, le moment est celui d’un jeu collectif. »

(Henri-Pierre André, édité par Blandine Hénault)

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