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J’étais endormie, mais mon cœur veillait… C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe : — Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, Ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit. Cantique des cantiques 5:2

Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est pleine de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit. Cantique des cantiques 5. 2

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L’amour de Christ pour le chrétien qui s’est éloigné

Quel amour patient, touchant, ressort des paroles que l’époux (image de Christ) adresse à sa bien-aimée qui s’est éloignée (image de son Église ou de l’un de ses rachetés) ! Au lieu de se laisser influencer par le triste état de son âme, et de l’accuser d’ingratitude et d’indifférence envers lui, il lui parle en termes plus tendres que jamais : “Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite !”. Ouvre-moi, je suis ton bien-aimé, pourquoi me fermes-tu la porte ? – Jamais jusqu’ici, il ne l’avait appelée sa “parfaite”. Cette expression d’une grâce merveilleuse était réservée pour le jour de la grave chute de sa bien-aimée. Jamais auparavant, l’époux n’avait fait allusion à la rosée dont sa tête était pleine, ou aux gouttes de la nuit qui l’avaient surpris dans son sentier de dévouement et d’amour fidèle pour elle. Oh, quel appel ! Ses accents profonds rappellent l’obscurité de Gethsémané et les solitudes de la croix, et manifestent la grandeur d’un amour que rien ne saurait détourner de son but.
Mais hélas, l’appel du bien-aimé n’a que peu d’effet sur la conscience endormie de la bien-aimée : “Je me suis dépouillée de ma tunique, comment la revêtirais-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ?” (v. 3). Y a-t-il en tout cela quelque chose qui montrerait quelque changement dans l’amour de Christ pour sa bien-aimée qui s’est éloignée de lui ? Qui peut dire qu’il y en a un, à moins de remarquer que l’époux révèle encore plus pleinement son amour et s’adresse même à elle avec plus de tendresse ? Ne lui parle-t-il pas d’une manière bien propre à faire fondre son cœur pour qu’elle l’écoute ? Il est beau de remarquer que jamais auparavant il ne lui avait donné autant de titres de tendresse : “ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite !”. Tel est l’amour de Christ pour l’un de ceux qu’il a cherchés et sauvés, et qui s’est détourné.
Considérez cela attentivement. Il n’y a qu’un seul cœur qui ne change jamais. Apprécions davantage le cœur du Seigneur, confions-nous en lui – comptons uniquement sur lui – tenons-nous toujours tout près de ce cœur, immuable en son amour. Et si, dans une mesure, nous nous sommes éloignés de lui, laissons-nous atteindre par ses appels d’amour. Sachons dire alors en vérité, comme Paul : “Ce que je vis maintenant…, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi” (Galates 2. 20).

d’après A. Miller

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