A tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés. Jean 1:12
Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu. Jean 1. 11, 12
Ouvrir sa porte à Jésus
En venant du ciel sur la terre, le Seigneur avait une mission spéciale envers Israël, son propre peuple. Lui, l’Éternel Sauveur (voir Matthieu 1. 21), l’avait conduit hors d’Égypte, puis il avait traversé le désert avec lui pour l’introduire dans le pays de Canaan. Mais Israël ne voulait pas du Seigneur : “Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu”. Il a été méprisé et rejeté par sa nation : pas de place à l’hôtel pour lui quand il est né, pas non plus de place pour lui à Jérusalem, ni dans le temple. Même au milieu de son propre peuple, le Seigneur de tous “n’avait pas de lieu où reposer sa tête” (Matthieu 8. 20).
Voilà à quoi aboutissent les systèmes religieux de l’homme : aucune place pour Dieu ! Quelle révélation frappante de la véritable nature de l’homme ; si avancée que soit sa culture, et même si ses connaissances proviennent de la loi de Dieu, l’humanité aveuglée par le péché est, dans son ensemble, incapable de reconnaître et d’accueillir Celui qui vient de la part du Père.
Mais quelques-uns ont reçu le Fils de Dieu rejeté. Ils l’ont reçu dans leur cœur. Dans ce monde qui a chassé le Seigneur, il y a encore dans quelques cœurs, jusqu’à ce jour, une place pour Jésus. Heureux sont ceux chez lesquels il habite ; de telles personnes sont très privilégiées. Mais cela doit être un travail de cœur. “Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui” (Jean 14. 23). C’est une chose de connaître une personne de vue, ou de nom, ou de la voir passer devant la fenêtre ; c’en est une autre de lui ouvrir la porte de sa maison et de l’accueillir.
Pour beaucoup, le Seigneur est quelqu’un dont le nom est bien connu, mais qui reste étranger à leurs affections ; de toute leur vie, ils n’ont pas une seule fois ouvert les portes de leur cœur pour le recevoir. Pourtant, si nous voulons connaître ce qu’est la vie de Dieu, il faut que nous recevions Jésus. Que répond le Seigneur à la question : Suis-je un enfant de Dieu ? – “Qui croit au Fils a la vie éternelle” (Jean 3. 36). “Celui qui a le Fils a la vie” (1 Jean 5. 12).
d’après H.F. Witherby
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