Côte d’Ivoire : L’Église AEECI de Mafia célèbre la générosité de ses fidèles
Dans une ambiance empreinte de solidarité, la paroisse de Bouitafla à Mafia a célébré le dimanche 10 mars dernier sa toute première fête des moissons. Un événement qui a rassemblé les fidèles de cette communauté pour soutenir financièrement la construction de l’église locale de l’Alliance de l’Église Évangélique Charismatique Internationale (AEECI).
Sous le leadership du surintendant de l’église AEECI du district de Vavoua Château, Aho Kouassi Joseph, cette journée de récolte s’est révélée être bien plus qu’une simple collecte de fonds.
« Cette Fête des Moissons représente bien plus qu’un simple événement de collecte de fonds », explique le surintendant Joseph.
Ce culte de moisson a été l’expression de l’esprit de solidarité et de communion au sein de la paroisse. Il a offert une opportunité aux fidèles de contribuer à l’achèvement de l’églises locale de Mafia qui attend depuis trop longtemps.
« C’est un appel à l’unité et à la générosité de notre communauté, une occasion pour chacun de nous de jouer un rôle actif dans l’édification de nos lieux de culte. », précise-t-il.
L’événement, qui a permis de collecter un million de francs Cfa, marque le début d’une tradition renouvelée au sein de l’Église AEECI de Mafia dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire.
Le pasteur principal, dans son discours émouvant, a annoncé avec enthousiasme que cette initiative se perpétuera dans les années à venir, avec une autre Fête des Moissons prévue pour l’année prochaine dans une autre église différente que sa paroisse.
« Notre objectif va au-delà de la simple construction d’édifices en pierre », déclare-t-il avant d’ajouter qu’« il s’agit de raviver la flamme de la foi au sein de notre communauté, de nourrir nos âmes et de construire des lieux de rassemblement où chacun se sent chez lui.»
À travers cette fête des moissons, les fidèles de l’AEECI de la paroisse de Bouitafla à Mafia démontrent ainsi leur volonté de bâtir un avenir solide et spirituellement enrichi pour les générations à venir.
Ernest Saint Bénifils
