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Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon. 1 Thessaloniciens 5:20-21

Les prophéties sont des messages de Dieu, empreints d’autorité et délivrés par un messager de Dieu reconnu. Leur origine divine exige que l’on ne les prenne pas à la légère. Lorsqu’une prophétie est donnée, elle doit être reçue avec le sérieux qu’elle mérite. Nous devons obéir aux prophéties qui sont conformes à certains critères. Elles doivent concorder avec la Bible, la Parole écrite de Dieu. Nous pouvons nous laisser guider (dans notre évaluation) par les écrits bibliques. De plus, nous devons être intimement persuadés que le message correspond à la nature de Dieu. Le Saint-Esprit ne nous commandera jamais quelque chose qui ne soit pas moralement correct.

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Ne méprisez pas les prophéties

Le terme et la notion de prophétie étaient familiers aux contemporains de l’apôtre, tant Juifs que païens. Paul toutefois n’utilise le mot que pour désigner les paroles inspirées émises dans l’Eglise (voir Romains 12:6 ; 1 Corinthiens 12:10 ; 13:2, 8 ; 14:6, 22 ; 1 Timothée 1:18 ; 4:14).

Il est difficile de cerner avec toute la précision qu’on souhaiterait la nature du don de prophétie que connaissaient les Eglises pauliniennes et des prophéties dont elles étaient l’expression.

L’importance des prophéties était pour l’apôtre incontestable. Le seul élément constant dans les passages traitant des dons spirituels est précisément la prophétie (Romains 12:6 ; 1 Corinthiens 12:8, 28 ; 13:1, 8 ; 14:1, 6, 26 ; Ephésiens 4:11.

Lorsque Paul énumère les dons, la prophétie est placée en tête (Romains 12:6 et 1 Corinthiens 14:1, 39). Quand il s’agit des ministères institués, le prophète vient toujours au deuxième rang, immédiatement après l’apôtre (1 Corinthiens 12:28 et Ephésiens 4:11). Paul entend donc que tous écoutent les prophètes. A ne faire aucun cas des prophéties, l’Eglise pourrait être privée d’authentiques paroles inspirées lui révélant la volonté de Dieu.

Examiner ou éprouver les prophéties 

Le lien étroit entre les versets 20 et 21 suggère que Paul avait à combattre en quelque sorte sur deux fronts : convaincre les uns de prendre au sérieux les paroles inspirées par l’Esprit, mais parallèlement en inciter d’autres à faire preuve de discernement.

Il s’agit pour l’Eglise de vérifier l’origine, l’authenticité et la valeur des prophéties énoncées en son sein. L’apôtre ne précise ni les risques ou les dangers qu’il pressent, ni les critères à mettre en œuvre pour la vérification en question. Il importe de souligner que l’intention de Paul est de promouvoir une évaluation du contenu des prophéties, et non une reconnaissance des prophètes, un discernement chez certains du don de prophétie.

L’injonction de Paul qu’il nous adresse est de traiter avec respect et non avec méfiance toute déclaration qui prétend venir de Dieu. En fait, nous ne devons ni la rejeter sans motif valable ni l’accepter aveuglément. Nous devons plutôt l’écouter et, en l’écoutant, examiner toutes choses (verset 21), cribler et peser soigneusement’ tout ce qui est dit (1 Corinthiens 14:29).

Comment pouvons-nous l’évaluer ? Paul ne répond pas à cette question ici, mais nous pouvons le faire d’après l’enseignement de Jésus et de ses apôtres consigné ailleurs. Bien que le discernement soit un don spirituel (1 Corinthiens 2:13-16 ; 12:10), certains tests applicables à des enseignants nous sont cependant donnés.

Le premier test est la pleine conformité avec la vérité de l’Ecriture. Comme les habitants de Bérée, nous sommes appelés à examiner les Ecritures pour voir si ce que dit un enseignant est vrai (Actes 17:11 ; Deutéronome 13:1).

Le deuxième test est la personne divine et humaine de Jésus. Si nous sommes appelés à « mettre les esprits à l’épreuve pour voir s’ils viennent de Dieu, puisque beaucoup de faux prophètes se sont répandus à travers le monde », c’est de cette manière que nous pouvons distinguer le vrai du faux : « Tout esprit (c’est-à-dire tout prophète qui se prétend inspiré par l’Esprit) qui reconnaît que Jésus-Christ est devenu véritablement un homme, vient de Dieu, mais tout esprit qui ne reconnaît pas ce Jésus-là, ne vient pas de Dieu. C’est l’esprit de l’antichrist » (1 Jean 4:1-3; 1 Corinthiens 12:2 ; 2 Jean 9-10).

Le troisième test est l’Evangile de la grâce de Dieu, libre et salvatrice, au travers de Jésus-Christ. Tous ceux qui pervertissent cet Evangile (qu’ils soient prédicateurs, prophètes, apôtres ou même anges) méritent d’être « éternellement condamnés » (Galates 1:6-9).

Le quatrième test est le caractère connu de celui qui parle. Lorsque Jésus nous avertit en disant : « Gardez-vous des faux prophètes », disant que des loups viendront à nous déguisés en brebis, il ajoute : « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 8:15). Tout comme un arbre peut être identifié par ses fruits, un enseignant peut l’être par son caractère et sa conduite. C’est un argument contre l’écoute d’étrangers, car l’assemblée ne peut pas leur appliquer ce test.

Le cinquième test est la mesure dans laquelle ce qui est dit « édifie », c’est-à-dire construit l’Eglise et lui est bénéfique. Un message prophétique authentique « fortifie, encourage et console » les auditeurs, « édifie l’Eglise », donne une conviction de péché et une conscience de la présence de Dieu, contribue à la paix et à l’ordre, et avant tout à l’amour (1 Corinthiens 14:3, 4, 31 ; 14:24-25, 33-40 ; 1 Corinthiens 13).

Une fois que ces tests auront été appliqués aux paroles prononcées, les chrétiens seront capables de retenir (katechô) ce qui est bon (verset 21) et d’éviter (apechomai) toute forme de mal (verset 22).

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