Ne vous affligez pas, car la joie de l’Éternel sera votre force. Néhémie 8:10
Dans ce verset, Esdras et les Lévites annoncent au peuple que ce jour est un jour de joie et non un jour de deuil. Le peuple est même invité à la fête. En effet selon Lévitique 23:24, ce jour devait être un jour d’acclamation et non de lamentations.
Les fêtes des Trompettes et des Cabanes devaient se célébrer dans la joie dont l’un des éléments était le partage des biens matériels recommandé par la Loi (Deutéronome 16.10-11, 14 ; voir 2 Samuel 6.19 ; Esther 9.19, 22).
Dans cette brève et merveilleuse parole se trouve le secret du livre de Néhémie en entier. Elle nous dévoile le mystère de la réussite de la reconstruction de Jérusalem. Elle nous montre aussi où est la source d’où jaillit une joie triomphante.
Toute joie donne des forces pour le travail et du courage pour affronter les difficultés. Mais ici, il est question de « la joie de l’Eternel » ; c’est non celle qui découle de l’aide de l’Eternel, de ses bénédictions, de sa présence, mais celle de l’Eternel. C’est le fait de se réjouir de sa volonté.
L’obéissance est la source de la joie triomphante du chrétien, comme Jésus pouvait dire qu’il se nourrissait de faire la volonté de Celui qui l’avait envoyé. Telle était aussi la motivation des constructeurs des murailles de Jérusalem et le ressort qui animait leur courage. Car faire la volonté de Dieu réjouit le cœur et représente donc une source de la joie de l’Eternel.
« En Dieu, mets ta joie et il comblera les vœux de ton cœur » (Psaumes 37.4).
