Wall Street attendue stable, optimisme sur l’inflation en zone euro
Wall Street est attendue lundi sur une note prudente et les Bourses européennes évoluent dans le vert à mi-séance après la confirmation du ralentissement de l’inflation dans la zone euro et dans un contexte toujours focalisé sur la publication des résultats des entreprises.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,13% pour le Dow Jones, de 0,12% pour le Standard & Poor’s-500 et de 0,06% pour le Nasdaq.
À Paris, le CAC 40 gagne 0,5% à 7.513,70 points vers 11h30 GMT. À Francfort, le Dax progresse de 0,1%, tandis qu’à Londres, le FTSE est quasiment inchangé.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 gagne pour sa part 0,2%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro 0,45% et le Stoxx 600, qui se dirige vers un deuxième gain mensuel consécutif, avance de 0,17%.
L’annonce lundi d’un nouveau ralentissement de l’inflation dans la zone euro en juillet, pour le quatrième mois consécutif, a donné un coup d’envoi optimiste à une semaine qui sera riche en données économiques, en réunions de banques centrales et en nouveaux résultats d’entreprises.
L’inflation dans la zone euro a ralenti ce mois-ci à 5,3% sur un an, selon les données de l’institut européen de la statistique, et la plupart des mesures sous-jacentes ont également diminué, ce qui pourrait conforter les attentes des marchés sur une pause en septembre de la Banque centrale européenne (BCE) dans son cycle de hausses de taux.
La présidente de l’institution de Francfort, Christine Lagarde, avait toutefois maintenu l’incertitude sur les futures décisions de politique monétaire dans un entretien publié dimanche sur le site du Figaro, en déclarant qu’une éventuelle pause en septembre ne serait pas forcément définitive.
L’économie de la zone euro a en outre progressé plus que prévu au deuxième trimestre, avec une hausse de 0,3%, contre 0,2% attendu par les analystes, selon la première estimation du produit intérieur brut (PIB) publiée également lundi.
Ces données ont apaisé les marchés après que le PMI manufacturier chinois a chuté pour le troisième mois consécutif en juillet, en raison de la faiblesse de la demande, et alors que les ventes au détail en Allemagne publiées dans la matinée ont déçu.
LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET
VALEURS EN EUROPE
Heineken abandonne lundi 6,6%, le brasseur néerlandais ayant revu à la baisse ses prévisions pour 2023 et annoncé un repli plus fort que prévu de son bénéfice en raison du recul des ventes en Asie au premier semestre.
A Paris, Atos dégringole de 16%, en queue de peloton du SBF120. Le groupe avait déjà chuté de 22,50% vendredi après avoir fait état d’une perte opérationnelle au premier semestre.
Casino, qui a conclu la semaine dernière un accord de restructuration de sa dette et déclaré lundi avoir obtenu une dérogation des prêteurs sur les covenants financiers pour fin juin, recule de 9,2%, tandis que Bollore perd 4,5% après ses résultat semestriels.
TAUX
Les rendements obligataires de la zone euro augmentent légèrement lundi, alors que les investisseurs tentent d’évaluer les éventuels prochain pas de la BCE, et ils ont à peine bougé avec les données de l’inflation en zone euro.
Le rendement du Bund allemand à dix ansR, qui fait référence en Europe, progresse de près de deux points de base à 2,473%, tandis que celui des emprunts allemands à deux ans est à 3,21%.
Le calme est perceptible aussi sur les rendements américains, avec un taux du Treasury à dix ans quasiment stable à 3,96%.
CHANGES
Le dollar est quasiment inchangé face à un panier de devises de référence, tout se dirigeant vers un repli mensuel en raison de la perspective d’une fin prochaine du cycle de hausse des taux de la Réserve fédérale.
L’euro gagne 0,15% à 1,1031 dollar.
La livre sterling avance de 0,15% à 1,2869 dollar avant la réunion de politique monétaire de la Banque d’Angleterre (BoE) cette semaine.
PÉTROLE
Les prix du pétrole devraient afficher lundi leurs gains mensuels les plus importants depuis plus d’un an, soutenus par les perspectives que l’Arabie saoudite prolongera les réductions de production en septembre.
Le prix du baril de Brent augmente de 0,71% à 85,59 dollars et celui du brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) avance de 0,89% à 81,3 dollars.
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(Rédigé par Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)
